Le Lotto Brussels Jazz Weekend tient à revenir sur les faits qui se sont déroulés chaque soir du 23 au 25 mai, de 19 heures à 19 heures trente, à la Place de la Bourse.
Vendredi 23 mai, 19 heures, le premier jour de l’événement, par le côté public la scène de la Bourse s’est vu envahir de quelques représentants de manifestants, où ils se sont emparés du micro. Aucun dialogue n'avait été entamé au préalable par eux avec le Festival, aucune demande formalisée n'avait été exprimée. Les organisateurs ont donc été mis devant le fait accompli en plein Festival, et ont géré la situation en direct.
Le concert a été perturbé puis arrêté, la tension était perceptible sur les lieux, tant sur la scène que dans le public. L'objectif du Festival, réunir les artistes du Jazz et leur public dans le respect et l'écoute de la musique, n'était plus atteint.
Les autorités de la Ville ont informé le Festival que les organisateurs de la manifestation n'en avait pas fait la demande. Il n'y a donc pas eu d'échanges entre eux et les autorités sur des modalités acceptées entre les parties avec un encadrement adapté.
Le Festival a ensuite découvert que des manifestants avait contacté les artistes de la Place de la Bourse. Leur demande : pouvoir monter sur scène et porter leurs messages.
Dans un souci d'éviter la même situation les samedi et dimanche, par principe de précaution, le Festival a exprimé aux artistes qu'il ne souhaitait pas de montée sur scène et de prise de position par les manifestants aux micros de l'événement. Le risque étant un débordement pouvant mettre en péril la bonne tenue du Festival.
Cette position a été communiquée à la Ville de Bruxelles.
Cette décision a été difficile à prendre, les discussions avec les artistes avant leur set n'étaient pas idéales mais nécessaires. Jamais le Festival n'a souhaité faire pression sur eux ou mettre en cause leur position personnelle. Le Festival a été guidé par le souci d'assurer la sécurité des musiciens et des festivaliers. Il n'y a jamais eu de volonté de censure sur une situation qui ne laisse personne indifférent. Et si cela a malgré tout été perçu ainsi, nous tenons à présenter nos excuses au groupe bodies et aux musiciens Alejandra Borzyk (sax, soundscapes), Camille Alban Spreng (keys, effects), Mateusz Malchareks (bass), Elie Gouleme (drums).
Dans l'émotion des échanges, le Festival regrette profondément que ses propos aient été mal interprétés. Il a exprimé, après leur prestation, parfois interrompue par les manifestants comme ce fut le cas vendredi et dimanche, ses remerciements aux artistes, souligné la qualité de leur musique et de leur attitude dans un contexte très difficile.
En tant qu’organisateur, le Festival se doit de veiller à la sécurité tant des artistes que du public. Il souhaite créer un environnement où le public peut profiter de la musique en toute sérénité et en toute liberté. Il s’efforce de garantir non seulement une expérience musicale sécurisée, mais aussi de proposer un espace de découverte, de rencontre et d’enrichissement. Le festival est ouvert à toutes et à tous, et nous sommes convaincus que le souci de sécurité va de pair avec la création d’un cadre propice aux expériences musicales partagées.
Le Lotto Brussels Jazz Weekend