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Brussels Jazz Orchestra with Camille Bertault
21:30 Grand Place
Brussels Jazz Orchestra with Camille Bertault
21:30 Grand Place
#jazz #bigband #french

Il en a fait du chemin, Lucien Ginsburg (1928-1991). Depuis ses débuts dans les clubs de jazz où ce crooner rebelle courait les cachets, jusqu’à l’explosion de Serge Gainsbourg, artiste magnifique, provocateur et toujours inspiré. Ses chansons, pleines d’humour, d'érotisme, de subversion et de finesses de langage en ont fait un des artistes les plus influents au monde. En compagnie de la chanteuse française Camille Bertault, le Brussels Jazz Orchestra a décidé de rendre hommage à ce monstre sacré de la chanson française.

Aujourd’hui encore, il inspire, fascine, titille et provoque. Pour ce projet, 12 chansons de Serge Gainsbourg ont été arrangées par le BJO et leurs amis, dont des classiques comme Je suis venu te dire que je m’en vais et Couleur Café. Le Brussels Jazz Orchestra s’est imprégné de ses chansons originales, de sa personnalité tellement à part et de l’empreinte durable dont il a marqué la chanson française (en commençant d’ailleurs par une fine connaaissance du jazz et de ses codes). L’album accorde en outre une large place à l’improvisation et aux arrangements extrêmement ambitieux.

Camille Bertault a désormais trouvé son terrain de jeu de prédilection, qui oscille de manière sensuelle et impressionnante entre le jazz, la chanson et l’humour. Bref, une soliste rêvée pour aborder l’univers de Gainsbourg avec une virtuosité vocale à la fois impressionnante et séduisante.

STACE
19:00 Place de la Bourse
STACE
19:00 Place de la Bourse
#soul #singersong #caribbean

La f igure émergente de la scène néo-soul, Stacy Claire, de son vrai nom, est le fruit de la passion. Ses parents, tous deux Martiniquais, se sont en effet rencontrés dans un local de répétition, entre lignes de basse chaloupées et chants créoles, amour du jazz et dévotion aux musiques caribéennes. Voilà pourquoi les parfums du jazz martiniquais ramènent toujours Stace à ses souvenirs d'enfance : de luxuriants jardins secrets aux allées bordées de salsa, de bèlè, de biguine ou de mazurka. 

Fan d'Ella Fitzgerald ou de Chet Baker, Stace cultive les valeurs familiales et chante dès son plus jeune âge. En marge de la musique, elle se consacre essentiellement au théâtre, avant de se tourner vers le cinéma. Après l'obtention d'un diplôme en anthropologie, elle pose ses valises à Bruxelles afin d'y combler ses envies cinéphiles. La capitale européenne lui offre l'opportunité d’étudier le cinéma, de participer à différents tournages mais aussi, et surtout, l'occasion de revenir aux origines de ses passions musicales. 

Le coeur branché sur les pulsations de sa ville d'adoption, Stace retrouve le plaisir de jouer de la guitare. Véritable exutoire, cet instrument lui permet non seulement de tisser des mélodies, mais aussi de rapiécer les morceaux d'une histoire d'amour complètement déchirée. Entre le début d'une romance avec Bruxelles et la fin d'une relation sentimentale, plusieurs chansons trouvent leur chemin

Naima Joris
18:00 Grand Place
Naima Joris
18:00 Grand Place

Certains musiciens le peuvent. Temps d'arrêt. Souvent même pas avec cette intention. Ils chantent des chansons directement de l'âme. Ils ont ensuite frappé les autres en plein cœur. Naima Joris est une telle chanteuse. Pur.

Naima Joris a eu une vie mouvementée. Elle n'est pas une débutante - certainement pas sur le plan humain - mais curieusement elle l'est en tant que musicienne/compositrice. Parce qu'elle n'a jamais eu l'ambition de monter sur scène, elle n'apprend les bases de la guitare et du piano qu'à 27 ans. Juste assez pour se réconforter à la maison en jouant et en chantant des reprises qui faisaient appel à son cœur.

Par exemple, elle a été récupérée dans son salon par Gaetan Vandewoude pour servir de choriste à Isbells pendant une courte période. Un peu plus tard, elle chante pour la première fois une chanson principale devant un public avec Raymond van het Groenewoud lors d'une session de Radio 1.

Son père, le musicien de jazz Chris Joris, l'a entraînée sur scène à partir de 2016 en tant que chanteuse invitée dans son groupe. C'est ainsi qu'elle découvre les profondeurs de sa propre voix et qu'un jour elle reçoit le conseil d'un auditeur enthousiaste de reprendre une chanson de Cesaria Evora. Elle a essayé cette astuce lors du premier confinement et c'est ainsi qu'elle a posté Sodade de Cesare Evora. Le succès de cette publication sur Facebook l'a mise sous les projecteurs.

Aka Moon
19:45 Grand Place
Aka Moon
19:45 Grand Place

A une époque où l’on pense que tout peut se faire en un claquement de doigts, où l’on favorise le nombre d’expériences à leur qualité, Aka Moon nous invite à prendre le contre-pied. A s’ouvrir au monde. A rencontrer. A être profondément curieux.

Fort d’une base solide de trois musiciens Aka Moon est parti à la rencontre de musicien.nes à travers le monde, sur tous les continents. Les albums qui en témoignent sont les souvenirs des rencontres, au fil de leurs voyages bien plus nombreux que ce qu’on a pu en capturer.

Il y a 30 ans, l’accès aux informations n’était pas aussi fluide qu’aujourd’hui, et Aka Moon a anticipé, sans en avoir parfaitement conscience, ce que le monde allait devenir : une nouvelle ère où toutes les cultures sont à portée de main et familières - du moins superficiellement.

Force est de constater que le multiculturel est devenu mainstream. A leurs débuts, ces intersections étaient encore à imaginer. Aka Moon a conçu ces rapprochements au prix d’un travail intense, avec beaucoup d’inconnues et de prises de risques. “ils sont d’abord partis à la découverte de différentes veines africaines puis indiennes, et l’aventure ne s’est jamais arrêtée : du plus loin au plus proche, avec des allers-retours, des voyages et des invitations.

Ils ont annoncé une époque où la nécessité de connaître l’autre et de s’en rapprocher doit être le fruit d’un travail approfondi. La qualité du processus est tout aussi essentielle que le résultat.

Aka Moon est aujourd’hui une référence qui invite à l’émancipation, au courage, en privilégiant l’inattendu aux formes normées. Tel un groupe à constellation variable, il n’a jamais arrêté d’inviter, de découvrir, d’évoluer, d’innover et d’oser.

Theon Cross
22:00 Place de la Bourse
Theon Cross
22:00 Place de la Bourse

Theon Cross fait partie de ces rares musiciens dont la vision a redéfini leur instrument. Son approche unique du tuba a élargi les possibilités sonores de l'instrument de manière révolutionnaire, lui redonnant une importance oubliée depuis longtemps en tant qu'élément crucial de l'ensemble de jazz contemporain. Grâce à sa combinaison de maîtrise technique, d'intelligence en studio, de connaissances musicales approfondies et d'une vision expansive, la puissance et l'originalité du jeu de Theon ont réinventé la place du tuba dans la musique moderne.

Explorant les possibilités du tuba à la lumière de la culture de la basse diasporique - " Afro-Diaspora Music " ou ADM, comme il l'appelle - Theon a travaillé pour développer le spectre sonore complet de son instrument, le transformant en un système sonore total du 21e siècle, alimenté par le souffle. En utilisant la capacité de l'instrument à produire des sous-sons, des basses, des médiums et des aigus, Theon crée des mondes sonores complets, en partant du rythme et des basses pour arriver à la mélodie. Utilisant sa capacité souvent négligée à générer des multiphoniques complexes et des tonalités de pédale soutenues, il peut invoquer la couleur, la texture et l'atmosphère. Avec cette théorie élargie du bas de gamme comme base, Theon aborde sa musique avec une sensibilité qui voyage librement à travers les styles et les genres internationaux, mais qui reste profondément enracinée dans son propre héritage afro-caribéen. Diplômé de la Guildhall School of Music et ancien élève des légendaires Tomorrow's Warriors, il est aussi à l'aise avec le jazz d'ensemble que lorsqu'il joue des marches sur la route, collabore avec des stars de la grime ou fournit une pression de ligne de basse dans des contextes reggae, afrobeat ou soca.

"Dans une période d'isolement, lorsque notre perception du contrôle sur nos circonstances est dans un état douteux, nous recherchons des moments de paix", déclare Theon à propos de l'album. «Je crois que le moyen le plus efficace de trouver la tranquillité dans une ère de tension est que les individus recherchent en eux-mêmes et acquièrent une clarté mentale, grâce au processus de méditation et d'auto-raisonnement. La musique d'Intra-I agit comme une représentation musicale de cette philosophie, incorporant des leçons de vie et des expériences de vie dans le son.

Emile Londonien
15:45 Place de la Bourse
Emile Londonien
15:45 Place de la Bourse

Issu de la scène strasbourgeoise et du collectif Omezis qui regroupe une vingtaine d’artistes, musiciens, D’s, vidéastes, Emile Londonien s’imprègne de la scène jazz anglaise de ces quinze dernières années pour en proposer une version personnelle. Formés au Conservatoire de Strasbourg, les trois musiciens se rencontrent lors des soirées théma-tiques organisées par le collectif Omezis, co-fondé par le batteur Matthieu Drago. S’ensuit en 2020 une session studio rendant hommage à la scène anglaise. Le nom d’Emile Londonien, double clin d’oeil à leurs influences UK et à un fameux saxo-phoniste français, jaillit spontanément.

Régulièrement playlistées sur la BBC, leurs pre-mières productions trouvent un écho enthousiaste et les éloges se mettent à pleuvoir, à commencer par ceux de l’influent dj et producteur Gilles Peter-son himself qui voit en eux des héritiers : « I saw these guys recently live. They are a sort of celebra-tion of the last 10-15 years UK jazz scene (…) It’s a crossroads place ». Encore inconnu quelques mois auparavant, le groupe se produit au Worldwide Festival de Sète, au Montreux Jazz Festival à l’été 2021 et au Nancy Jazz Pulsations, confirmant sur scène tout le bien qu’on pouvait penser d’eux à l’écoute.

Influencé par Yussef Kamaal, The Comet Is Co-ming, Atjazz, SunRa, mais aussi Ornette Coleman ou Thelonious Monk et par les scènes, Broken Beat, Jazz, House, Hip Hop, Emile Londonien in-carne ainsi à merveille cette « next gen » du jazz français aux cotés de Léon Phal, dont ils sont proches. Débarrassée des étiquettes, elle mixe sans complexe la tradition et les musiques ac-tuelles avec le dancefloor pour mètre étalon.

K.ZIA
17:15 Place de la Bourse
K.ZIA
17:15 Place de la Bourse

K.ZIA est un chanteur, auteur-compositeur et directeur artistique né à Bruxelles, élevé dans le monde et basé à Berlin. Sa musique vibrante mêle R&B alternatif, Soul, Pop, Trap et afrobeats.

Née d'un père martiniquais et d'une mère belgo-congolaise - Zap Mama, artiste de renommée internationale - K.ZIA a grandi parmi de nombreuses cultures et a parcouru un monde de musique et de cirque lui donnant une vision unique de l'art et de la vie elle-même. Qu'il s'agisse de chanter des chœurs en tournée avec sa mère, entre le Japon et les États-Unis ou de se produire aux côtés de son père dans des spectacles majestueux, la jeune femme est pratiquement née sur scène, et cela se ressent beaucoup en la voyant se produire en direct.

En 2017, alors qu'elle terminait sa maîtrise en relations publiques et médias, elle a décidé de déménager à Berlin où elle a commencé sa carrière en tant qu'artiste indépendante. Depuis son premier EP "RED" sorti en 2018, K.ZIA a été invitée à se produire à travers le monde en tant que tête d'affiche ou première partie d'artistes comme Sampa The Great, Omar Lyefook, Tayla Parx, Kota l'ami et plus encore. Sans jamais s'arrêter de sortir single après single pour explorer sa créativité.

Elle se décrit comme un minéral afro-européen en raison de son origine culturelle et ethnique. Sa musique est créée pour fusionner les cultures, les genres et rassembler des personnes d'environnements différents pour célébrer la musique, l'AMOUR et créer un espace sûr dans lequel nous pouvons être libres.

Actuellement en train de planifier son plus gros projet à ce jour, K.ZIA introduit une toute nouvelle facette de son univers dans son album Genesis. Elle présentera son alter ego ZIA qui chante en français. À ne pas manquer !

KRANKk
20:45 Place de la Bourse
KRANKk
20:45 Place de la Bourse

Vous êtes pardonné si vous pensez que KRANKk vient d'Angleterre. Leur mélange de lignes de basse Grimey, d'atmosphères inspirées de Burial et de futurs beats de garage sonne comme s'ils avaient été distillés dans un lock-off londonien. Mais en réalité, ils viennent d'Anvers - et donnent une drôle de tournure à leurs ‘2-step rythms’ avec des instruments en direct. KRANKk, jeunes chiens fous de la scène urbaine anversoise. Le claviériste Aram Abgaryan, le batteur Thomas Geysen et le guitariste Willem Heylen étudient au Conservatoire royal d'Anvers, où ils se sont rencontrés grâce à leur amour pour la musique électronique. Le trio a grandi avec la jungle, la drum'n'bass, le dubstep et UK Garage. "Ces sons nous ont tout simplement séduits. C'était funky, sautillant, rebondissant". Le premier single "Like That" est un succès immédiat. Les clics nerveux et les ondes de synthèse fragmentaires conduisent à une apothéose rebondissante. Les rappeurs invités Miss Angel et Blu Samu (voir également Zwangere Guy) offrent un cadre frais et mélodieux. Le successeur de Moody, "Crazy", avec David Ngyah (voir aussi Blackwave), a fait son entrée chez Ultratip dans le hit-parade flamand de l'année dernière.

En tant qu'étudiants du conservatoire, le trio KRANKk est très en contact avec leurs instruments. Les sons - et la façon dont ils sont produits - sont très importants. Une simple touche pour produire un son numérique ne suffit pas. Des sons "réels" et des éléments acoustiques dominent leur premier album ‘DARK’. KRANKk fait du blues métropolitain futuriste et représente le son d'aujourd'hui. Mais c'est un son qui a beaucoup de respect pour ce qui l'a précédé : les classiques de Burial ou de Kode9 + le spaceape scintillent par ici. Les fans de Massive Attack, The Bug, ou même de "Haunted Dancehall" de Sabres ou Paradise, par exemple, apprécieront également.

Leur nom de groupe fait référence à la "folie" et en effet : KRANKk est trop fou.

16:30 Place Ste-Catherine
16:30 Place Ste-Catherine

Ão est un jeune et passionnant quatuor belge mêlant saudade, indie et électronique subtile, couronné par la voix phénoménale de la chanteuse Brenda Corijn. S'appuyant sur ses racines mozambicaines et portugaises, Corijn chante en portugais et en anglais, ses paroles s'entremêlant avec la guitare sudiste de Siebe Chau, les sons ambiants et la production de Jolan Decaestecker et les percussions éclectiques de Bert Peyffers.

Ão a fait surface en décembre 2022 avec le single fascinant «Mulher», qui a monté en flèche avec beaucoup de diffusion, même sur le très influent KEXP basé à Seattle. Le suivi "Avo", sorti le 22 mars, attirera certainement l'attention, très probablement dans tous les coins du continent européen, peut-être même au-delà. Ão travaille également sur son premier album (dont la sortie est prévue à l'automne), élargissant leur son enivrant, le rendant plus profond, plus dansant et plus pop, un peu comme FKA Twigs, Lhasa de Sela, Arooj Aftab, Çeu et James Blake.

En direct, Ão est hors de ce monde, pas seulement un bon spectacle avec des musiciens brillants et une voix incroyable, mais une expérience époustouflante, unique et exaltante. A voir l'été prochain dans votre festival préféré, et à bien d'autres occasions après la sortie de l'album.

Oh, et au cas où vous vous demanderiez ce que signifie Ão [ɐ͂w̃] : selon la prononciation, cela pourrait être quelque chose de beau, quelque chose de triste ou quelque chose de douloureux, exprimer un émerveillement ou un non-sens. Rassurez-vous, cette dernière signification ne s'appliquera pas à la carrière d'Ão, qui est un nouvel ajout très prometteur à la liste des meilleurs Busker et booker Willem Vandesande.

Compro Oro
19:45 Place Ste-Catherine
Compro Oro
19:45 Place Ste-Catherine

Après des voyages imaginaires à La Havane, Mogadiscio et Istanbul plus tôt, Compro Oro a trouvé le son et l'inspiration pour son nouvel album 'Buy The Dip' dans d'autres coins du globe. La recherche spontanée de Compro Oro pour les sons psychédéliques et les grooves jazz de tous les coins du monde n'a cessé d'évoluer depuis leur création en 2014 - plus récemment, il y avait le "Simurg", acclamé par la critique, une collaboration avec Murat et Esma Ertel du groupe culte turc BaBa ZuLa.

Cette fois, c'est moins ethno et plus technologie qui a déclenché le processus d'écriture du cinquième album, tant sur le plan musical que conceptuel : après tout, ce sont les synthétiseurs et l'électronique qui expriment leur mariage musical typique entre mélodies de vibraphone et riffs de guitare. , des rythmes jazz funk, des percussions exotiques et des sons de basse dubby justement pimentés.

Le leader du groupe et vibraphoniste Wim Segers a souvent écrit ces nouvelles compositions au piano ou aux vibrations de manière plus analogique, bien qu'il ait toujours laissé suffisamment de place à ses camarades de groupe pour colorer davantage les morceaux eux-mêmes avec l'apport spécifique de chacun. Segers s'est également inspiré du monde de la cryptographie, en particulier du concept appelé "buying the dip": des creuseurs de bitcoins qui jouent sur le marché à des moments "faibles", afin d'encaisser davantage lorsque les prix augmentent à nouveau. Cela l'a fait réfléchir : sommes-nous vraiment tous réduits à consommer des créatures, ne recherchant rien d'autre que le « frisson » de dépenser de l'argent inutile et de faire des profits sans fin ?

Des questions étonnamment philosophiques pour un groupe instrumental, mais en même temps essentielles pour les sonorités punchy et éclectiques qui caractérisent les titres d'ouverture de 'Buy The Dip' ('Ben Hur', 'Bitcoins'). En plus de ces synthés et effets électroniques, il y a aussi beaucoup de vibrations occidentales néo-noires qui flottent à travers ce disque - pensez à des pianos désaccordés effrayants, des guitares flamenco, des caisses claires et des sifflets menaçants. Ajoutez à cela quelques sonorités pop ensoleillées et décontractées ("Kayak"), du psychédélisme turc déformé et errant ("Karsilama") et même de fins morceaux vocaux ici et là, et vous comprendrez immédiatement comment Compro Oro a créé une identité musicale qui a pas d'égal en Belgique et bien au-delà.

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